Qui suis-je, auteure ou poétesse?
Les deux, mais petite confidence, lorsque j’ai commencé à m’intéresser à la poésie, j’ai mis du temps à me considérer comme une (au féminin, j’y tiens !) : « Poétesse ! »
Le mot m’attirait et me rebutait, en comme une sorte d’Olympe réservée.
Mais, le temps étant venu d’être pleinement soi, cela signifie en premier de se nommer tel qu’on se voit. Alors oui, je me considère comme une poétesse.
Poétesse ?
Pas évident de le réclamer de nos jours. La poésie est le parent délaissé du monde de l’édition. La poésie n’est pas vendable, dit-on. Elle est même ennuyeuse, rébarbative pour le commun des gens, entend-t-on. Hum, ah bon ?
Dans l’article « La discrète et inéluctable marche vers la poésie », je donne mon point de vue sur le sujet. Vendable ou non, il y a certains de mes écrits qui ne peuvent être dits que sous un mode : celui de la poésie. Aujourd’hui, je choisis de dire ces écrits sur cette plateforme, indépendamment des dictats du monde de l’édition car…
Écrire, c’est dire
Dire, c’est parler
Des mots qui résonnent en soi
Des mots qu’on couche sur un papier
Écrire c’est dire un monde intérieur
Vive le numérique merci le digital !
Ce monde où les mots deviennent images
Une phrase, un texte, une atmosphère
Celle qui naît de l’imagination
De celui qui écrit de celui qui reçoit
Un partage, une communion.©Minsilizanga.com
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