En quelques mots…

Née au Cameroun dans la région du Centre (Yaoundé), Minsili ZANGA MBARGA est titulaire d’une Maîtrise en Sciences Sociales obtenue à l’Université Catholique de Yaoundé. Elle s’intéresse à la sociologie, la culture, la conscience de soi et son corollaire, l’image de soi.

Minsili ZANGA MBARGA est certifiée en Ingénierie culturelle par le Conservatoire des Arts et métiers de Paris. Ancienne directrice éditoriale du magazine CultureFemme, elle est la fondatrice de Dzaleu.com, site dédié à la valorisation de la langue Fang-Bëti (Ekang).

Auteure d’un roman jeunesse qui met en scène le mythe des Mamiwatas (Alima et le Prince de l’Océan), elle a obtenu avec celui-ci, le Prix du roman jeunesse de l’Île Maurice 2002. Sa plume littéraire longtemps mise à l’arrêt pour se consacrer à l’écriture magazine et presse, est à nouveau sa priorité. Cela se traduit par un engagement ces dernières années, dans un travail de recherches tant documentaires que de terrain, en Afrique notamment. Des recherches socio-historiques qui devraient se solder par plusieurs cycles littéraires, donc un intimement lié à son pseudonyme, «Ngoan Melan».

Parallèlement à la littérature-fiction, Minsili ZANGA MBARGA s’intéresse de plus en plus à l’écrit poétique, qui constitue « un savoureux mélange entre oralité et musicalité, la spiritualité n’étant jamais loin », selon elle. Une poésie qu’elle appréhende en droite ligne des virtuoses du Mvet, art majeur du peuple Fang-Bëti dont elle est issue.

De lectrice à auteure

Celle qui, plus jeune, passait son temps libre à lire, n’aurait jamais imaginé écrire. « C’est la lecture qui m’a mené à l’écrit, par un processus naturel dont je n’ai pris conscience que plus tard », aime-t-elle dire. Comme si lire était le prélude, la préparation et l’initiation à l’art de l’écriture.

Si on devait définir sa vision du monde en une maxime, voici celle de Minsili ZANGA MBARGA :

« Dans un monde globalisé, y apporter une plus-value passe nécessairement par une culture vue comme fondement de ses actions. Sinon, on se cantonne au rôle de consommateur. Et avec un nom comme le mien*, pas question de ne pas se questionner sur une telle perspective sә nála !**»